Zeitzeugen
Témoin d’époque, E. Süffert
Guérison d’asthme à Munich
Une voisine m'a mise en contact avec Monsieur Gröning à Munich. Elle savait que je souffrais d'asthme depuis environ 14 ans et que le courage de vivre me manquait souvent.
J'ai été accueillie à bras ouverts. Bruno Gröning était assis derrière son bureau et moi devant lui, les bras et les jambes non croisées. Bruno Gröning me pria de respirer calmement et profondément. Nous le fîmes tous les deux, ce que je trouvai comique et me porta à rire. Inspirer, expirer... J'éprouvai ensuite une sensation de grande chaleur dans les jambes. Monsieur Gröning me parla de l'opération bien réussie que j'avais subie. Je ne lui en avais pourtant rien dit. Il m'expliqua que cette connaissance lui vient de ce qu'il pouvait ressentir dans sa chair. Il savait que j'avais souffert d'une jaunisse infectieuse, que je me levais souvent la nuit pour uriner et que j'étais souvent constipée pendant plusieurs jours. Bruno Gröning savait simplement tout. Je n'avais plus la moindre envie de rire. Il me demanda de continuer à respirer. Je fus alors saisie d'une forte crise d'asthme comme si un bloc de pierre avait été posé sur moi. Monsieur Gröning respirait aussi fortement que moi. Soudain, peu avant d'étouffer, j'eus l'impression que de l'énergie affluait dans mon corps de la tête jusque dans le ventre. Puis je parvins à respirer bien et librement. La nuit, j'ai dormi si profondément que mon mari m'a réveillée. Il voulait s'assurer que je vivais toujours. Avant, j'étais plus souvent assise dans le lit que couchée. Je m'entendais siffler comme un train entrant en gare de Munich.
Quand je l'ai rencontré, j'ai trouvé Bruno Gröning très introverti. Je me sentais spirituellement reliée à lui. Bruno Gröning m'a remis trois plaquettes d'étain que je devais poser sur la poitrine et le ventre. Il me disait que je pourrais alors respirer profondément. Je le fis. Depuis cette époque-là, je n'ai plus jamais eu de crise.
Opinions à l’égard de Bruno Gröning
Des personnalités se prononcent sur Bruno Gröning
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« Gröning est une personnalité unique qui n’appartient à aucune école psychothérapeutique ni psychologique. Je pense qu’il était une personne profondèment religieuse. Un homme modeste, crédible, bon, prêt à aider. » Helmut Kindler, éditeur |
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« Compte tenu de ce que j’ai vécu et de ma connaissance profonde de l’enseignement de Bruno Gröning, des guérisons qu’il a permises et de son savoir rempli de sagesse, de sa nature simple et soumise à Dieu, de sa personnalité rayonnante de force et de sûreté, il m’est permis de porter le jugement suivant : Pour petit qu’il soit de taille, il est démesurément grand car il met toute sa volonté, son pouvoir exceptionnel et son savoir au service de l’humanité. » Anny Freiin Ebner von Eschenbach |
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« Il s’avéra que Bruno Gröning n’examinait aucune des personnes qui venaient le voir. Je n’ai connaissance d’aucun cas où Gröning ait eu un contact physique avec un patient. Je n’ai eu connaissance d’aucun cas où il ait essayé de faire renoncer un patient à consulter un spécialiste. Il ne prescrivait non plus aucun médicament (...). Je ne connais aucun cas où Monsieur Gröning ait demandé de l’argent à une personne soignée par lui (...). Je ne le considérais pas comme un charlatan (...). Il ne faisait aucun doute pour moi qu’il se dégageait de lui des forces qui provoquaient la guérison des gens. » Evêque Dr Hermann Kunst de Herford, 1949 |
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« Gröning est un phénomène extraordinaire, inclassable scientifiquement (...) On peut le comparer à Socrate, Jeanne d’Arc, Gandhi et Albert Schweitzer car lui aussi s’est entièrement dévoué au bien-être de l’humanité (...) Ses succès miraculeux sont si exceptionnels qu’il est déjà devenu une personnalité historique. Les générations futures se pencheront sur sa personne et sur son œuvre. » Josef Hohmann, Directeur de collège, historien et spécialiste en sciences ésotériques, 1957 |
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« Que Bruno Gröning ait été totalement méconnu et calomnié par certains cercles est dû en partie au fait que ses contemporains l’ont présenté exclusivement comme un guérisseur miracle. Son amour sincère du prochain fut bien trop rendu visible et voilait sa nature réelle à multiples facettes: le chrétien, l’enseignant et l’annonciateur. L’essence de sa vie et de ses aspirations n’ont été comprises que par peu, beaucoup trop peu de gens. » Hella Emrich, Docteur en médecine |
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« Le phénomène Gröning a suscité un tel intérêt en moi, en tant que médecin, que depuis un grand nombre de semaines je passe beaucoup de jours et aussi beaucoup de nuits à ses côtés (...) Gröning est une énigme pour nous, médecins: premièrement, il est capable de guérir ou tout du moins de soulager dans un temps très bref des malades gravement atteints, dont des aveugles – je l’ai vécu – et ce par un contact personnel et en se concentrant très fortement. Deuxièmement, Gröning est capable d’obtenir les mêmes guérisons à distance, à savoir des guérisons complètes ou au moins des améliorations considérables. J’ai été également témoin de guérisons à distance. Nous, médecins, nous pouvons et devons apprendre beaucoup de Bruno Gröning car il existe des centaines de cas dans lesquels il est irréfutablement prouvé que le petit Gröning a aidé et entièrement guéri là où la science et le savoir-faire médical avaient dû renoncer. » Dr. Zetti, Docteur en médecine en exercice |
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« Personne ne peut nier que Bruno Gröning a déjà guéri beaucoup de malades considérés jusqu’alors comme incurables. La science universitaire s’empresse d’affirmer que cela n’a rien d’extraordinaire dans la mesure où il s’agit de maladies dont l’origine est psychique. Mais pourquoi la médecine universitaire a-t-elle eu jusqu’ici si peu de succès par cette méthode de traitement, cela on ne nous le dit pas. Ou bien ces cas sont- ils si rares que l’on préfère ne pas en parler ? En tous cas, la « nouvelle méthode de guérison » de Herford est digne du bruit qu’on en fait. » A. Kaul, Docteur en lettres |
Témoin d’époque la baronne Anni Ebner von Eschenbach
« Comme si le médecin devait s’habituer à nouveau au fait de voir son épouse en bonne santé »
En 1950/51, Bruno Gröning fit un certain temps des conférences dans la pension de famille Weikersheim à Gräfelfing. La baronne Anni Ebner von Eschenbach assista à quelques unes de ces conférences et prit note de certains faits. En voici un exemple :
« Une fois, une jeune femme au visage blanc comme de la craie fut amenée en fauteuil roulant. Pendant la conférence, elle s’évanouit et semblait être morte. Bruno Gröning jeta un bref regard sur elle et tranquillisa les personnes autour d’elle qui se faisaient du souci, particulièrement son mari.
Une petite demi-heure plus tard, elle se réveilla, s’étira. Elle avait des joues bien rouges et elle se leva de son fauteuil et se dirigea vers Gröning, manquant encore un peu d’assurance, mais avec une expression d’étonnement dans le regard.
‘C’est bien, chère dame, quand on peut se tenir ainsi à nouveau sur ses jambes et que le petit cœur bat à nouveau à un rythme normal ! Mais n’essayez pas maintenant de rattraper d’un seul coup les années perdues, rappelez doucement à votre corps ce qu’il a à faire !’
Quand la femme voulut remercier Bruno Gröning, celui-ci répondit : ‘Remerciez Dieu ! Je ne suis que son petit aide, prouvez seulement que vous êtes un véritable enfant de Dieu !’
L’homme qui l’avait amenée se leva et dit d’une voix émue : ‘ Monsieur Gröning, je suis son mari, et médecin moi-même. Ma femme était inguérissable pour moi bien que j’aie tout essayé ce qui était en mon pouvoir. Et elle n’avait qu’un seul désir, celui de venir vous voir. J’étais convaincu qu’elle mourrait pendant le trajet car elle était si malade du cœur que tout mouvement représentait un danger pour sa vie. Ce miracle me bouleverse et j’arrive à peine à y croire ! ‘
Pleurant de joie, il sortit le fauteuil vide et sa femme et lui prirent place sur des chaises et écoutèrent la conférence pendant deux heures. Il jeta souvent un regard interrogatif sur sa femme à côté de lui comme s’il devait se réhabituer à voir celle-ci en bonne santé. »
Témoin d’époque G. Clausen
Délivrance de douleurs dans les jambes qui duraient depuis des années
J’habitais dans les années 50 à la base aérienne de Uetersen. Un jour, Bruno Gröning passa devant notre fenêtre et mes enfants me le firent remarquer. Nous connaissions Bruno Gröning de par le journal. Au moment où il passa devant notre fenêtre, je pensai : « Où peut-il bien aller ? » Lorsque je m’aperçus qu’il se rendait chez notre voisine, je le suivis et frappai à la porte. J’appris que ma voisine était la sœur de Bruno Gröning. On me mena dans la cuisine et je pus m’asseoir à la table en face de Bruno Gröning. Sa sœur prit place entre nous deux du côté long de la table. Bruno Gröning me demanda de me tenir ouverte, de ne croiser ni les bras ni les jambes et de prêter attention à ce que je ressentais. Il dit : « Captez autant de courant que vous le pouvez ! » Et à ma grande surprise – il n’était pas tout près de moi – je ressentis un courant d’air dans mes mains, comme si quelqu’un soufflait dedans. Cela, je peux le certifier. Puis sa sœur ressentit tout à coup et de façon inattendue des douleurs dans la jambe et poussa des cris de douleur.
Je pensai : « Ce sont mes douleurs, celles qui m’ont continuellement torturée. » J’avais eu depuis des années le sentiment que ma jambe ne faisait pas partie de mon corps, comme si elle avait été seulement collée. La médecine n’avait pas réussi à me libérer de cet état de chose.
Je m’écriai : « Mais ce sont mes douleurs, ce sont les douleurs que j’ai constamment ! » Bruno Gröning ne prononça qu’un seul mot : « aviez ! » Au même instant, les douleurs de sa sœur disparurent, et je ressentis ma jambe tout à fait normalement. J’étais délivrée, je n’avais plus de douleurs, ma jambe était de nouveau partie intégrante de mon corps et je ne boitais plus. J’étais désormais en bonne santé et le suis restée.
Bruno Gröning n’a pas demandé d’argent, bien au contraire, il m’a remis un feuillet d’étain sur lequel était écrit : « Que Dieu te bénisse sur tous tes chemins. » La visite dura une demi-heure et je rentrai chez moi en parfaite santé.
Témoin d’époque Gottfried Kalz
« La nouvelle ’Elle peut marcher !’ se répandit comme un feu de paille »
« La mère de mon collègue était clouée à son fauteuil roulant depuis 25 ans. Quand nous en vînmes à parler de Bruno Gröning, je dis : « Essaie donc, fais-le venir... » C’était, je crois, en 1956. Ils ont contacté Bruno Gröning et il promit de venir un matin.
Lorsque Bruno Gröning arriva, il y avait là beaucoup de connaissances de la famille W. qui étaient venues par curiosité. On sortit la vieille dame de son lit pour l’asseoir dans la chaise roulante dans le salon en face de Bruno Gröning. Personne ne fut autorisé à rester dans la pièce.
Seuls la vieille dame et Monsieur Gröning y restèrent. Nous écoutions dehors, à la porte du salon, curieux de savoir si nous pouvions entendre quelque chose. Nous entendîmes soudain clairement les paroles de Bruno Gröning : « Lève-toi et marche... » Je peux le jurer, la vieille dame ne pouvait pas faire un seul pas ! Lorsque nous entendîmes ces mots, nous ne pûmes attendre davantage et ouvrîment la porte et nous vîmes que Madame W. pouvait marcher. La femme de mon collègue voulut donner la main à sa belle-mère pour l’aider, mais Bruno Gröning dit qu’elle pouvait marcher toute seule. Elle se leva réellement et marcha toute seule, sans aide. Nous avions tous les larmes aux yeux, c’était impossible à comprendre, mais nous l’avons vécu et vu de nos propres yeux.
Bruno Gröning n’avait pas hypnotisé Madame W. et ne l’avait pas touchée non plus. Il l’avait seulement regardée dans les yeux et dit : « Lève-toi... » Et elle a remarché.
A l’époque, j’ai pensé : « Est-ce que Dieu existerait vraiment ? » Il n’y avait personne dans la pièce qui ne pleurait pas de joie. Ce fut simplement une expérience bouleversante. Bruno Gröning répétait : « Vous pouvez marcher maintenant. »
Madame W. fut le sujet de conversation n°1 dans le quartier. Ce fut une sensation. La nouvelle se propagea comme un feu de paille : « Elle peut marcher ! » En un très court laps de temps arrivèrent environ 200 personnes qui voulaient voir Madame W. marcher. Elle allait et venait et le leur montrait.
Bruno Gröning n’a pas demandé d’argent. Je ne peux que dire du bien de lui, il rayonnait d’une façon toute particulière. La guérison de Madame W. a été définitive.
Témoin d’époque, Christa Hinz
Un invalide de guerre saute par- dessus la clôture du parc à chevaux
J’avais entendu parler de l’action de Bruno Gröning au Traberhof par une connaissance. Je m’y suis alors rendue pour deux jours. A mon arrivée, il y avait au moins de dix à vingt mille personnes dans le haras. Bruno Gröning n’était pas là. Nous l’attendîmes pendant des heures.
Puis il arriva et s’adressa aux gens du balcon. Je ressentis un courant, une vibration, un picotement dans tout mon corps. D’autres s’agitèrent aussi, leurs membres furent carrément projetés en l’air. Je ne l’aurais pas cru si je ne l’avais pas vu de mes propres yeux. Quelques uns commencèrent à crier : « Je n’ai plus besoin de ma canne ! » et : « Je peux remarcher ! »
Nous étions les uns contre les autres, mais je me suis quand-même frayé un chemin à travers la foule car ce qui se passait là m’intéressait tellement.
Des porteurs de la Croix-Rouge aidèrent un homme à se dresser car il était allongé sur un brancard de planches. Il leva les mains, cherchant de l’aide, la sueur coulait abondamment sur son visage. Je lui demandai ce qu’il avait et il me répondit : « Je suis invalide de guerre. » Par la suite, il se leva entièrement de son brancard.
Puis je vis un grand-père qui pleurait; il était là avec son petit-fils de huit ans qui n’avait jamais pu marcher. Ils avaient construit une petite voiture avec des planches pour le transporter jusqu’au Traberhof et l’amener à Bruno Gröning. Le vieil homme me raconta en pleurant que son petit-fils pouvait maintenant remarcher.
Un autre homme sauta par-dessus la clôture et je lui dis : « Vous alors, vous n’êtes pas à la bonne adresse ! » Sur ce, il me répondit : « Dimanche, j’étais encore paralysé et marchais avec des béquilles. » Cinq jours plus tard, le même homme sautait par-dessus la clôture ! Il rayonnait d’un immense bonheur et me montra sa carte d’invalide de guerre.
J’ai aussi rencontré un homme dans la localité. Il était dans un fauteuil roulant. Il avait perdu sa guérison. Des gens lui avaient dit que les guérisons ne duraient pas et que Gröning était un charlatan. Et il l’avait cru. Les gens étaient là nuit et jour. Pendant tout le temps que j’ai passé au Traberhof, je n’ai pas ressenti la faim. La foule n’était pas hystérique; les gens croyaient tous et espéraient recouvrer la santé. Le fait de voir ces gens allongés sur des planches ou appuyés sur des béquilles me bouleversa tellement que les mots me manquaient et que je pouvais à peine regarder.
Je crois que Bruno Gröning était un homme très proche de Dieu. C’est dommage que je n’aie pu le rencontrer plus souvent. Aujourd’hui encore, je pense souvent à ce que j’ai vécu à cette époque.
Rapport d'un témoin d’époque
Guérison de constipation et d’une embolie – « L’évènement était sur toutes les lèvres dans le village »
Pendant que des malades attendaient Bruno Gröning à la place Wilhelm, de nombreuses scènes se sont déroulées ailleurs; voici l'une d'entre elles :
La mère de notre témoin avait été condamnée par les médecins, elle n'avait plus eu de selles depuis six semaines. Toutes les tentatives médicales telles que lavements, purges (purgatifs) etc. étaient demeurées infructueuses. Pour comble de malheur, elle eut une embolie. Témoin d’époque : « Comme tous les autres membres de la famille, j’étais à bout. Nous étions prêts à tout pour venir en aide à notre mère. C'est dans cette situation que nous entendîmes dire que Bruno Gröning se trouvait ici à Herford dans la Wittekindstraße au chevet d'un grand malade. Je m’y rendis. Là se trouvaient déjà quelque 20 personnes qui cherchaient aussi de l'aide. Au moment de le saluer, Bruno Gröning me dit : 'Attendez dans la cuisine, je me rendrai avec vous en voiture chez votre mère dans la soirée'. J'ignorais comment il savait que j'étais venue le voir pour ma mère. Je ne lui en avais rien dit.
Pendant que j'attendais dans la cuisine, je fus témoin de cette scène : Entre-temps, une mère et son enfant étaient arrivés. L'enfant avait une coqueluche effroyable. Nous avions déjà entendu tousser l'enfant de loin. Il fut conduit avec sa mère dans la cuisine où nous nous trouvions. Bruno Gröning accueillit l'enfant en passant affectueusement la main dans ses cheveux. Il s'adressa ensuite à la maman et lui dit : ‘Faites attention à l'enfant car il va se mettre à vomir des glaires jaunes d'ici un quart d'heure’. Là-dessus, Bruno Gröning quitta la cuisine pour se rendre auprès des autres personnes. Soudainement, l'enfant commença à avoir des nausées. J'eus juste le temps de le prendre et de le maintenir au- dessus de la caisse à charbon où il se mit à vomir. Je n'avais encore jamais vu quelqu'un vomir de la sorte. Plus tard, Bruno Gröning dit à la maman que ‘enfant était guéri ...’ Elle s'en alla et la petite fille ne toussait plus.
Il était minuit lorsque nous prîmes la voiture pour aller chez ma mère à Bielefeld. Au cours du trajet, Bruno Gröning me fit remarquer que je ne devais pas me faire de souci puisque la force curative provenait de Dieu. L'homme devait croire au bien. Bruno Gröning me dit d’autre part qu’il s’occupait déjà de ma mère pendant le trajet, qu’il était spirituellement en contact avec elle.
Lorsque nous entrâmes dans la chambre de ma mère, Bruno Gröning s'assit à son chevet. Je vis à ma grande joie que les yeux de ma mère étaient devenus déjà beaucoup plus clairs. Son ventre, par contre, était toujours aussi ballonné. Bruno Gröning s'entretint avec elle et je pus observer combien ma mère recouvra sa joie de vivre. Son cœur s'était ouvert à Bruno Gröning; elle croyait en lui. Bruno Gröning réclama un verre d'eau pour elle en disant que cela lui ferait du bien. J'allai chercher de l'eau fraîche à la pompe de la cour et ma mère la but. S'adressant à mon père, Bruno Gröning ajouta : ‘Faites bien attention à ses selles et ses urines, vous serez surpris de voir à quel point elle va éliminer’. Mon père demanda à Bruno Gröning ce qu'il lui devait et il répondit simplement que ‘nous devions remercier le Seigneur et raconter sous forme de lettre de remerciement ce que nous venions de vivre’.
Le lendemain, les gargouillements commencèrent dans le ventre de ma mère. Mon père dit qu'elle avait pu évacuer le contenu de sept cuvettes. Deux jours plus tard, ma mère se leva, totalement guérie. Depuis lors, ses ulcères et ses varices ont guéri sans soins médicaux. Le médecin traitant était stupéfait. L'événement fit le tour du village.
Lorsque je regardai Bruno Gröning dans les yeux, je savais qu'en face de moi se tenait un homme de foi ! Il avait un rayonnement exceptionnel. Si quelqu'un m'avait raconté une telle histoire auparavant, j'aurais pensé qu'il déraillait. L'homme est ainsi fait qu'il doit d'abord voir pour croire. Cet événement est resté pour moi une expérience unique. »
Témoin d’époque, L. Schlüter
Guérison de surdité, de cécité, de paralysie à Herford – le rayonnement de Bruno Gröning en disait plus long qu’un long discours
Herford en Westphalie est la ville où l’action de Bruno Gröning prit une grande extension. La Presse aussi s'en était aperçue et commentait. Les malades s'y rendaient de partout par millers pour y obtenir aide ou guérison. Parmi ces nombreuses personnes se trouvait Madame Schlüter avec sa belle- mère aveugle. Cette dernière était physiquement très faible et avait besoin d’une aide constante, aussi bien pour s'habiller que pour sa toilette quotidienne, etc...
Madame Schlüter nous raconte son histoire: « C'est en lisant un illustré que j'eus connaissance des nombreuses guérisons. On y voyait entres autres des photos qui témoignaient de ces événements à Herford. Je me suis dit que je devais y aller avec ma belle-mère !
Serrées comme des sardines, nous nous trouvions mêlées à cette foule dense sur la Place Wilhelm, devant la maison n° 7. A notre droite étaient rassemblées quelque 30 personnes en chaises roulantes. Nous attendions tous depuis longtemps. Personne ne parlait. Tout le monde était dans la plus vive impatience, le regard dirigé vers le balcon sur lequel Bruno Gröning devait apparaître. Il était déjà tard dans la soirée. Une personne apparut au balcon pour nous faire patienter, nous disant que Bruno Gröning était encore occupé auprès d'autres malades. ‘Un peu de patience ! Bruno Gröning va sürement arriver !’ Nous avons ainsi persévéré pendant trois jours et trois nuits.
Soudain, Bruno Gröning était là, tous étaient heureux. Bruno Gröning dit que nous cherchions tous aide et guérison et que Dieu était le plus grand des médecins. Il exhorta ensuite les paralytiques à se lever de leur chaise roulante : « Vous pouvez marcher ! Levez-vous ! » Personne ne bougea. De nouveau, Bruno Gröning encouragea les paralytiques à placer leur confiance en Dieu et à se lever. « Ayez confiance, levez- vous ! » L’un après l’autre, ils se levèrent alors de leur chaise. Ils pouvaient marcher ! Personne n'en croyait ses yeux. Tous demeuraient bouche bée. Les gens pleuraient à la vue de ce spectacle.
Bruno Gröning pria ensuite les aveugles et les sourds de se rendre à l'entrée de la maison. Je me dirigeai alors à cet endroit avec ma belle-mère avec qui il échangea quelques mots. Là-bas, sur le pas de la porte, Bruno Gröning prit des bras de sa mère un enfant sourd-muet d'environ deux ans. Monsieur Gröning le câlina et lui parla. Ensuite il plaça un diapason à l'oreille de l'enfant. Aussitôt, l'enfant tourna la tête. Il était clair que l'enfant pouvait entendre à présent. Un autre enfant recouvra également la vue. C'étaient les scènes les plus émouvantes que j'aie jamais connues dans toute mon existence.
Nous prîmes ensuite le chemin du retour. Ma belle-mère avait si bien recouvré la vue qu'elle pouvait librement circuler seule dans la maison. Son état général s'améliora si bien qu'elle n’avait plus besoin d’aide pour s'habiller ou faire sa toilette quotidienne.
Bruno Gröning était vêtu sobrement et simplement, comme une personne ordinaire. Néanmoins, il rayonnait d'un amour d'une rare intensité. On pouvait d'emblée avoir confiance en lui. Son rayonnement en disait plus long qu'un long discours. »
Témoin d’époque, M. Steurer
Bruno Gröning aide un invalide de guerre
Bruno Gröning s'est souvent rendu en train chez les personnes ayant besoin d'aide. L’histoire rapportée ci-après s'est produite au cours de l'un de ces déplacements:
M. Steurer : « Le train dans lequel Bruno Gröning avait pris place entrait en gare d'Innsbruck où il fit un arrêt de courte durée. Bruno Gröning baissa la fenêtre de son compartiment pour regarder à l'extérieur. A ce moment-là, je me trouvais justement sur le quai de son train. J'éprouvais de vives douleurs.
J'avais entendu parler de Bruno Gröning et de son action en faveur de l'humanité souffrante dans les articles de journaux. L'express se trouvait devant moi. Bruno Gröning regardait par une des fenêtres. Je m’approchai du train et priai Bruno Gröning de bien vouloir m'aider car je souffrais énormément. Bruno Gröning rentra un instant dans son compartiment et me remit une boule d'étain par la fenêtre. Il me dit de la poser à l'endroit où je ressentais la douleur et de prier. Son train repartit.
Les douleurs provenaient de lésions provoquées par l’explosion d’une mine. J'ai perdu alors l'œil droit et un bras. J'ai immédiatement suivi les recommandations de Bruno Gröning et j'ai posé la boule aux endroits douloureux. Les douleurs ont disparu en très peu de temps. Elles ne sont jamais revenues. Dès le premier instant, Monsieur Gröning me fit forte impression. J'avais le sentiment qu'il était réellement capable d'aider son prochain. Il n'a pas demandé d'argent pour la boule, il m'a simplement aidé de manière désintéressée. »